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Présentation des 4 œuvres

Présentation des 4 œuvres
la Boîte à merveilles est un roman à caractère autobiographique, écrit par l'écrivain Ahmed Sefrioui en 1952 et publié en 1954 . Il fut le premier roman marocain écrit en français.

Ahmed Sefrioui est le premier écrivain marocain de langue française. Il est né à Fès en 1915 de parents berbères. Il a grandit dans la médina

Sefrioui fut fondateur du musée Al Batha à Fès De l’école coranique aux écoles de Fès puis arrivé à la langue française, Il fut journaliste dans « L’action du peuple », puis conservateur du musée « Addoha » à Fès, enfin fonctionnaire à partir de 1938 aux ministères de la Culture, de l’Éducation nationale et du Tourisme à Rabat. Il est mort le 25 février 2004 à Rabat

ses oeuvres


  • Le chapelet d'ambre 1949
  • La boîte à merveilles 1954
  • La maison de servitude 1973
  • Le jardin des sortilèges ou le parfum des légendes 1989
  • En 1947, il reçut le Grand prix littéraire du Maroc
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La Planète des singes est un roman de science-fiction , écrit en 1963 par Pierre Boulle France


Pierre Boulle est un écrivain français né le 20 février 1912 à Avignon - décédé le 31 janvier 1994 ), de formation technique ingénieur Supélec 1933).

ses oeuvres


  • La Face 1953 .
  • Le Bourreau 1954 .
  • 1957 E=mc2
  • Le photographe 1967


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Le Dernier Jour d’un condamné est un roman à these de Victor Hugo publié en 1829 chez Gosselin, qui constitue un réquisitoire politique pour l’abolition de la peine de mort



Victor-Marie Hugo , né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, est un écrivain, dramaturge, poète, homme politique, académicien et intellectuel engagé français considéré comme le plus important des écrivains romantiques de langue française.

ses oeuvres


  • Les misérables1862.
  • L'homme qui rit 1869.
  • Les travailleurs de la mer 1866


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L’Antigone de Jean Anouilh est un texte inspiré du mythe antique en rupture avec la tradition de la tragédie grecque , dans une mise en scène, des décors et des costumes d' André Barsacq est représentée pour la première fois à Paris le 4 février 1944, c’est-à-dire durant l'occupation allemande, et publiée aux éditions La Table Ronde en 1946



Jean Anouilh, né le 23 juin 1910 à Bordeaux et mort le 3 octobre 1987 à Lausanne, est un écrivain français, auteur de nombreuses pièces de théâtre, dont la plus célèbre est Antigone, relecture moderne de la pièce de Sophocle

Resumé de La Boîte à Merveille

La boîte à merveille



  • Titre : La boîte à merveille
  • Genre : Roman
  • Auteur : Ahmed Sefrioui
  • Date de parution : 1954
L’auteur
http://www.oujdacity.net/img/700/data/ocv2/images/20071020-175730-ahmed-sefrioui-oujda.jpg 

Ahmed Sefrioui, écrivain marocain, est né en 1915 à Fès . C’est l’un des premiers fondateurs de la littérature marocaine d’expression française. Passionné de patrimoine, il a occupé des postes administratifs aux Arts et Métiers de Fès, puis à la direction du tourisme à Rabat. Il sera à l’origine de la création de nombreux musées comme Batha, Oudaya et Bab Rouah. Il est mort en mars 2004
L'histoire:
La Boîte à Merveille
La symphonie des trois saisons...
Premier roman de Sefrioui, La boîte à merveille, une suite de scènes et de tableaux, raconte la vie quotidienne d’une famille populaire dans la vieille ville de Fès. Dès son ouverture, le roman ne manque pas d’installer une ambiance exotique. Un regard pittoresque sur un monde plein de tendresse, de couleurs et de parfums, qui ne manque pas d’ambiguïté sur le sens du récit.
C’est bel et bien un album, pour reprendre l’expression du narrateur, dont le lecteur tournera les pages. Un album haut en couleurs qui nous fera parcourir trois saisons et nous mènera de découverte en découverte, explorer la société marocaine du début du XXème siècle : mode de vie, traditions, rituels et vision du monde. D’avoir masqué la réalité politique de l’époque, laisse entrevoir un parfum d’exotisme et fait penser à un film documentaire d’ethnographe.

Résumé général de l'œuvre N 1

L'auteur-narrateur personnage raconte son enfance alors qu'il avait six ans. Par un va et vient entre le point de vue de l'auteur-narrateur adulte et de l'auteur-narrateur enfant , le lecteur entre dans le monde solitaire du narrateur qui malgré quelques timides amitiés ne semble compter comme véritable ami que la boite à merveilles. En faisant le bilan de son enfance, l'auteur raconte ses journées au Msid auprès du fqih et de ses condisciples (=collègues), la maison de Dar Chouafa et les habitudes de ses habitants ainsi que le souvenir de fierté de sa mère concernant ses origines et son habitude à passer du rire aux larmes en plus de son art de conter les événements d'une façon qui passionnait son auditoire. De part son genre, le récit reste un véritable témoignage du vécu de ses personnages par la fréquence des noms de quartier qui constituent une véritable cartographie géographique. La figure calme du père est mise à rude épreuve dans le marché des bijoux quand il vient aux mains avec le courtier avant d'acheter les bracelets or et argent à sa femme.Cet incident précède l'annonce de la perte du capital dans le souk des haïks ce qui fait basculer le niveau de vie de la famille dans la pauvreté. Après avoir assuré le quotidien de sa famille, le père part aux environs de Fès pour travailler comme moissonneur. Après un mois d'absence, il rentre chez lui pour apprendre le divorce de Moulay Larbi avec sa seconde épouse, la fille du coiffeur, ce qui lui permet d'exprimer son soulagement quant à ce dénouement.


Résumé général de l'œuvre N 2

Ahmed Sefrioui, ou Sidi Mohammed, évoque son enfance passée à l'ancienne Médina de Fes. Il menait une vie tranquille auprès de sa mère, femme au foyer, et son père, tisserand.Il a consacré une bonne partie du livre à parler des voisins, des amis de la famille, de leurs habitudes, de leur problèmes et de leur vie quotidienne, et particulièrement de Lalla Aicha, la meilleure amie de samère, qui a souffert à cause de son mari ingras.La paisibilité de la vie de cet enfant de six ans fut troublée par la perte de la bourse de son père, une bourse qui contenait tout son capitale. Ce qui obligea le père de la famille à travailler dans les champs pour pouvoir reprendre ton travail.Pendant son absence, la mère et l'enfant visitaient quotidiennement des mauselées pour demander aux saints de leurs rendre le père sain et sauf.Leur voeux fut exocé un mois après le départ du père, ensuite les choses s'arrangèrent petit à petit.Au milieu de tous ces événements, la boite à merveilles que possédait Sidi Mohammed jouait un rôle très important, elle lui représentait un véritable réconfort quand il avait des ennuies, c'était synonyme d'accès à son propore monde

Schéma narratif

Etat initial : L'auteur-narrateur personnage vit avec ses parents. Rien ne perturbe sa vie heureuse. Cette phase occupe une place importante dans le récit (Ch. I jusqu'au Ch. VIII). L'ampleur de cette étape traduit la félicité dans laquelle baigne le petit enfant. D'ailleurs, il est plongé dans un monde merveilleux.
Elément perturbateur : Ce qui trouble cette félicité c'est la ruine du père qui a perdu son capital : l'argent qu'il portait sur lui est tombé quelque part dans un souk.
Péripéties : Le voyage du père à la campagne, où il exerce un travail pénible afin de pouvoir amasser de l'argent nécessaire pour se rétablir dans son atelier. (Ch. VIII, IX, X, XI). Le congé accordé au petit qui ne va pas à l'école coranique à cause de sa faiblesse. La tristesse de la mère qui se rend aux mausolées et consulte les voyants.
Dénouement : e retour du père.
Situation finale : e retour de l'équilibre : le bonheur. La réouverture par le petit de sa boite à Merveilles.
Personnages principaux de l'œuvre
Je :C'est l'auteur-narrateur-personnage. Il est le fils de lalla Zoubida et de Sidi Abdeslem. Il s'appelle Sidi Mohamed.âgé de six ans, il se sent seul bien qu'il aille au M'sid. Il a un penchant pour le rêve. C'est un fassi d'origine montagnarde qui aime beaucoup sa boite à Merveilles, contenant des objets mêlés. Il souffre de fréquentes diarrhées.
La boite à merveille :Le véritable ami du narrateur. Elle contenait des boules de verre, des anneaux de cuivre, un minuscule cadenas sans clef, des clous à tête dorée, des encriers vides, des boutons décorés, des boutons sans décor, un cabochon (=bouchon en verre ou en cristal de forme arrondie) de verre à facettes offert par Rahma et une chaînette de cuivre rongée de vert-de-gris offerte par Lalla Zoubida et volée par le chat de Zineb.

Lalla Zoubida :la mère du narrateur. Une femme qui prétend être la descendante du prophète et s'en vante (s'en flatte). Elle croit aux superstitions. Ses yeux reflètent une âme d'enfant ; elle a un teint d'ivoire, une bouche généreuse et un nez court. Elle n'est pas coquette. Agée de vingt-deux ans, elle se comporte comme une femme vieille.
Sidi Abdeslem : le père du narrateur, homme d'origine montagnarde. Il s'installe à Fès avec sa famille après avoir quitté son village natal situé à une cinquante de kilomètre de la ville. Il exerce le métier de tisserand (=fabriquant des tissus) Grâce à ce métier, il vit à l'aise. Homme fort et de haute taille. Un homme barbu que le fils trouve beau. Il a la quarantaine.


La chouaffa :Voyante, c'est la principale locataire de Dar Chouaffa et on l'appelle tante kanza.
Dris El Aouad :C'est un fabriquant de charrues. Il est époux de Rahma. Il a une fille âgée de sept ans qui s'appelle Zineb.
Fatma Bziouya :Elle partage avec la famille du narrateur le deuxième étage, son mari Allal est jardinier.
Abdelleh :Il est épicier. Le narrateur lui attribue toutes les histoires merveilleuses qu'il a eu l'occasion d'entendre.
Le fqih du Msid :Maître de l'école coranique. Il somnole pendant que les écoliers récitent les versets du Coran. Il distribue des coups de baguette au hasard.Un grand maigre à barbe noire, dont les yeux lançaient des flammes de colère et qui habitait rue Jiaf.
Lalla Aicha :Une ancienne voisine de lalla Zoubida, c'est une Chérifa qui a su rester digne malgré les déception du sort et dont la connaissance flattait l'orgueil de lalla Zoubida.
Driss le teigneux : idèle serviteur de Sidi Abdessalem, il garnissait (= remplissait) les canettes et faisait les commissions

La planète des singes

  • Titre : La planète des singes
  • Genre : science-fiction
  • Auteur : Pierre Boulle (1912-1994)
  •  Date d'écrit: 1963
 http://a10.idata.over-blog.com/0/02/31/49/film/La-planete-des-singes.jpg
Résumé complet
Il s'agit d'un récit sur une expédition spatiale, composée de trois hommes et un singe, envoyée sur une planète de l'étoile Bételgeuse. Les membres de l'équipage y découvrent une société où des singes dominent des humains. Ils finiront par comprendre que les humains avaient été autrefois l'espèce dominante, tombée en décadence jusqu'à devenir esclaves des singes. Le physicien sera tué au cours d'une rafle et le professeur tombera dans un état sauvage tandis que le héros, Ulysse, restera prisonnier chez les singes. Ulysse fera la connaissance de Nova. À l'aide d'une guenon chimpanzé, Zira et de son fiancé Cornélius, Ulysse et Nova réussiront à s'enfuir avec leur fils Sirius et à repartir sur Terre, alors que plusieurs siècles se sont écoulés depuis le départ de l'expédition. Ils découvrent alors que les singes ont aussi pris la place des hommes sur Terre.
Le livre est en fait le récit des aventures du héros, lues par Jinn et Phyllis qui sont, on ne l'apprend qu'à la fin, un couple de chimpanzés qui trouvent bien incroyables et surement fausses ces histoires d'humains intelligents.

Personnages :
Ulysse Mérou: Journaliste, il participe à l'expédition sur Bételgeuse. C'est le héros du roman. Il arrive à s'échapper par la suite avec l'aide de Zira et son fiancé.
Le professeur Antelle: C'est le chef de l'expédition. Mais il perd la raison lors de son premier contact avec les singes.
Zira: Guenon, elle sauve Ulysse Mérou. Elle travaille dans le même laboratoire que Zaïus.
Zaïus: Orang-outang qui ne croit pas au fait que les hommes puissent posséder une âme ni un esprit.
Cornélius: Chimpanzé grand savant, fiancé de Zira.
Nova: Une femme de la planète Soror qui aura un enfant avec Ulysse Mérou.
Arthur Levain: Physicien et assistant du professeur Antelle. Il sera tué au cours d'une rafle organisée pour capturer des humains.
Sirius: Le fils d'Ulysse et de Nova.
Jinn et Phyllis: Un couple de riches chimpanzés, voyageant dans l'espace sur une voile stellaire.
Hector: Petit chimpanzé que le narrateur a emporté avec lui et qui sera tué par Nova.
Les habitants de la planète des singes:


Les singes:

Zira: Une guenon de l'espèce des chimpanzés. Elle est chef de service de l'institut de recherches biologiques où le narrateur a été enfermé dans une cage. Elle sympathique et serviable. Elle a beaucoup aidé le narrateur dans sa dure épreuve;
Cornélius: Fiancé de Zira. Un grand savant biologiste. Il est nommé directeur de l'institut de recherches biologiques après le départ de Zaius. C'est lui qui a monté le plan d'évasion du narrateur avec sa famille.
Hélius: Collègue et ami de Cornélius. Il est le directeur de la division encéphalique
Zanam et zoram: Deux gorilles qui surveillent le pavillon où le narrateur a été interné

Les humains:

Nova: La jeune femme qui se baignait dans la piscine naturelle au moment de l'arrivée des trois aventuriers à la planète des singes. Mérou la trouve belle. Elle ne parle pas elle ulule seulement. Elle tombera enceinte du narrateur lors des accouplements imposés par Zais et sera la mère de son fils Sirius
Sirius
: Fils de Mérou et de Nova.
Biographie de l'auteur:


Pierre Boulle est né en 1912 à Avignon. Ingénieur de l'Ecole Supérieure d'Electricité, il devient en 1936 planteur de caoutchouc en Malaisie. Durant dix ans, il ne quittera guère l’Asie. En 1939, il est mobilisé en Indochine. Il retourne en Malaisie en 1941, où il rejoint les Forces Françaises Libres après la reddition de 1940. Là, il se battra et Birmanie, en chine et en Indochine après l'invasion japonaise. Fait prisonnier (il tirera de cette expérience son premier succès littéraire et cinématographique : Le Pont de la rivière Kwai) il s'évade en 1944 et est rapatrié en France. Après un nouveau séjour en Malaisie ainsi qu’au Cameroun, il se fixe à Paris, où l’ancien soldat et planteur et caoutchouc connaîtra la gloire littéraire.
Après deux romans en 1950 et 1951, il reçoit en 1952 le prix Sainte-Beuve pour son troisième roman, Le Pont de la rivière Kwai. Le livre tout comme le film de qui en sera tiré connaissent un immense succès. Nouvelle reconnaissance avec un recueil, Contes de l’absurde, qui reçoit le Grand Prix de la Nouvelle. En 1963, c’est La Planète des singes, qui devra son succès au film de Franklin Schaffner, en 1968.
Développant un humour pessimiste, l’œuvre de Pierre Boulle flirte volontiers avec le conte philosophique. Il n’est qu’à lire La Planète des singes, bien sûr, où Boulle rabat l’orgueil de l’homme en montrant combien précaire et insignifiante est sa position dans l’univers et dans le temps. Ou encore Les Jeux de l'esprit, roman dans lequel il imagine un gouvernement scientifique mondial qui assure le bonheur et la santé de tous ; mais, l’ennui engendrant une vague de suicides, il est amené à créer les Jeux, des divertissements cruels et barbares.
Pierre Boulle s’est éteint en 1994.


Bibliographie des œuvres premières

1950 William Conrad
1951 Le Sacrifice malais
1952 Le Pont de la rivière Kwai
1953 Contes de l'absurde (nouvelles)
1955 L'Epreuve des hommes blancs
1957 E=MC2 (nouvelles)
1963 La Planète des singes
1964 Le Jardin de Kanashima
1965 Histoires charitables
1970 Quia absurdum
1971 Les Jeux de l’esprit
1972 Les oreilles de la jungle
1974 Les Vertus de l'enfer
1976 Histoires perfides
1979 Le Bon léviatan
1981 L'énergie du désespoir
1982 Miroitements
1992 A nous deux Satan



La science fiction:


L'expression vient d'un terme américain importé vers 1950 et désigne les récits d'imagination scientifique, ce qui signifie que la fiction se construit à partir de faits scientifiques réels ou possibles.
Le terme français le plus proche est roman d'anticipation, mais il est restreint puisqu'il semble limiter ses projets à l'avenir.



Description de l'oeuvre :

Deux amoureux en voyage, découvrent une bouteille flottant au beau milieu de l’espace. Elle contient un message, une longue histoire à vrai dire. Celle d’une expédition passée, à l’ère des premiers voyages spatiaux de 2500. L’équipage de cette expédition, composée du professeur Antelle et de ses deux acolytes, se rend dans le système solaire de Beltégeuse. Une grande surprise les y attends : une planète habitable tout d’abord, qui s’avérera être peuplée d’une civilisation des plus étonnantes

Resumé d'antigone

Présentation d'antigone
http://livresdanssatete.files.wordpress.com/2009/05/antigone.jpg

Antigone appartient aux légendes attachées à la ville de Thèbes. Elle est l'une des enfants nés de l'union incestueuse du roi de Thèbes Œdipe et de sa propre mère, Jocaste . Antigone est la sœur d'Ismène, d'Etéocle et de Polynice. Elle fait preuve d'un dévouement et d'une grandeur d'âme sans pareils dans la mythologie.

Quand son père est chassé de Thèbes par ses frères et quand, les yeux crevés, il doit mendier sa nourriture sur les routes, Antigone lui sert de guide. Elle veille sur lui jusqu'à la fin de son existence et l'assiste dans ses derniers moments.

Puis Antigone revient à Thèbes. Elle y connaît une nouvelle et cruelle épreuve. Ses frères Etéocle et Polynice se disputent le pouvoir. Ce dernier fait appel à une armée étrangère pour assiéger la ville et combattre son frère Etéocle. Après la mort des deux frères, Créon, leur oncle prend le pouvoir . Il ordonne des funérailles solennelles pour Etéocle et interdit qu'il soit donné une sépulture à Polynice, coupable à ses yeux d'avoir porté les armes contre sa patrie avec le concours d'étrangers. Ainsi l'âme de Polynice ne connaîtra jamais de repos. Pourtant Antigone, qui considère comme sacré le devoir d'ensevelir les morts, se rend une nuit auprès du corps de son frère et verse sur lui, selon le rite, quelques poignées de terre. Créon apprend d'un garde qu'Antigone a recouvert de poussière le corps de Polynice. On amène Antigone devant lui et il la condamne à mort. Elle est enterrée vive dans le tombeau des Labdacides . Plutôt que de mourir de faim, elle préfère se pendre.

Hémon, fils de Créon et fiancé d'Antigone se suicide de désespoir . Eurydice , l'épouse de Créon ne peut supporter la mort de ce fils qu'elle adorait et met fin elle aussi à ses jours.

La pièce de Sophocle (441 avant Jésus-Christ) commence lorsqu'Antigone décide de braver l'interdiction de son oncle Créon et d'ensevelir le corps de son frère Polynice.

C'est de ce texte de Sophocle que va s'inspirer Anouilh pour écrire Antigone en 1942 : " l'Antigone de Sophocle, lue et relue et que je connaissais par cœur depuis toujours, a été un choc soudain pour moi pendant la guerre , le jour des petites affiches rouges. Je l'ai réécrite à ma façon , avec la résonance de la tragédie que nous étions alors en train de vivre".

Cette pièce , créée en 1944, connaît un immense succès public mais engendre une polémique. Certains reprochent à Anouilh de défendre l'ordre établi en faisant la part belle à Créon . Ses défenseurs , au contraire , voient dans Antigone la "première résistante de l'histoire" et dans la pièce un plaidoyer pour l'esprit de révolte.


Résumé

Le Prologue, personnage héritier du chef de choeur, présente les protagonistes, leurs caractères et leurs rôles : Antigone, sa soeur Ismène, son fiancé Hémon, le roi Créon qui est aussi le père d'Hémon, Eurydice la femme de Créon, la nourrice d'Antigone, le messager et enfin les trois gardes.

Antigone rentre chez elle, à l'aube, après une promenade nocturne, elle est surprise par sa nourrice qui lui adresse quelques reproches. La nourrice sort et Ismène dissuade Antigone d'ensevelir le corps de son frère Polynice et ainsi d'enfreindre l'ordre de Créon. Sans succès, Antigone n'entend pas devenir raisonnable.

Antigone se retrouve à nouveau seule avec sa nourrice, elle pense à la mort, la nourrice la réconforte. Ensuite arrive Hémon à qui elle prie de lui pardonner pour la dispute de la veille. Hémon la réconforte en lui déclarant son amour. Antigone lui annonce ensuite qu'elle ne pourra pas l'épouser en lui disant qu'il saura pourquoi "demain".

Ismène essaie encore une fois de convaincre Antigone de renoncer à son projet, mais elle apprend qu'il a déjà débuté. Un des garde du roi arrive alors pour annoncer à Créon que quelqu'un à recouvert de terre le corps de Polynice. Créon ne veut pas que la nouvelle se répande.

Le choeur intervient pour donner sa vision de la tragédie et annonce le "petit coup de pouce pour que cela démarre". Antigone se fait arrêter par un garde pendant qu'elle recouvre pour la seconde fois le cadavre, elle est emmenée chez Créon qui est prêt à la sauver et oublier l'affaire. Antigone refuse et se révolte, elle veut sa mort.

Ismène arrive, elle veut mourir avec sa soeur, elle est prête aussi à aller recouvrir le corps de Polynice mais Antigone refuse. Créon appelle la garde qui emmène Antigone. Hémon supplie son père de l'épargner mais il refuse car c'est elle qui voulait mourir. Hémon s'enfuit.

Antigone reste seule avec un garde, elle lui dicte une lettre qu'elle veut adresser à Hémon. Le messager annonce la mort d'Antigone ainsi que celle d'Hémon. Le Choeur apprends ensuite à Créon que sa femme Eurydice s'est donnée la mort en apprenant la mort de son fils. Il ne reste plus que Créon et ses gardes...


Les personnages principaux
Antigone :

Fille d'OEdipe
Le Prologue nous la décrit comme la petite "maigre jeune fille noiraude" (p. 9). D'après Ismène : "Pas belle comme nous, mais autrement" (p. 29), d'après sa nourrice "elle n'est pas assez coquette !" (p. 17) et d'après elle-même : "je suis laide !" (p. 96), "je suis noire et maigre" (p. 41). Antigone aurait voulu être un garçon : "Ai-je assez pleuré d'être une fille !" (p. 29).
Antigone aime la vie : "Qui se levait la première, le matin, rien que pour sentir l'air froid sur sa peau nue ?" (p. 28), "Moi aussi j'aurais bien voulu ne pas mourir." (p. 24) et elle veut garder ses joies et ses illusions d'enfance. C'est une fille rebelle : "Une fois je t'ai attachée à un arbre et je t'ai coupé tes cheveux, tes beaux cheveux..." (p. 22), "la petite Antigone, la sale bête, l'entêtée, la mauvaise [...]. Elle n'avait qu'à ne pas désobéir!" (p. 25), c'est celle qui dit non et ne veux comprendre : "Il fallait comprendre qu'on ne doit pas manger tout à la fois, donner tout ce qu'on a dans ses poches au mendiant qu'on rencontre [...]. Comprendre. Toujours comprendre. Moi, je ne veux pas comprendre." (p. 26). Elle déteste aussi l'habitude : "s'il ne doit plus me croire morte quand je suis en retard de cinq minutes, [...], alors je n'aime plus Hémon!" (p. 93).

Quelques instants avant de mourir, elle ne sais plus pourquoi elle meurt : "Je ne sais plus pourquoi je meurs." (p. 115), elle est morte pour rien, si ce n'est pour offrir une réflexion sur la vie...

Créon :

Roi de Thèbes, oncle d'Antigone.Le Prologue nous le présente comme étant un "homme robuste, aux cheveux blancs [...]. Il a des rides, il est fatigué." (p. 11).

Le Prologue nous présente Créon comme un homme seul : "Créon est seul", sa femme Eurydice "ne lui est d'aucun secours" (p. 11), son page "ne peut rien non plus pour lui" (p. 12) et à la fin de la tragédie le Choeur lui dit : "Et tu es tout seul maintenant, Créon." (p. 121).

C'est un homme courageux, il a dû assumer le métier de roi : "Mais OEdipe et ses fils sont morts. Il a laissé ses livres, ses objets, il a retroussé ses manches et il a pris leur place." (p.11), "Un matin, je me suis réveillé roi de Thèbes. Et Dieu sait si j'aimais autre chose dans la vie que d'être puissant..." (p. 78). Il fait son travail du mieux qu'il peut : "des problèmes précis se posent, qu'il faut résoudre, et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée." (p. 11).

Il a de l'affection pour sa nièce Antigone mais ne la comprend pas, il va même essayer de la sauver : "je vais tout de même perdre le temps qu'il faudra et te sauver, petite peste." (p. 76). Après l'exécution d'Antigone qu'il a été contraint d'entreprendre et qui a entrainée la mort de son fils et de sa femme, il continue son travail quotidien : "Eh bien, si nous avons conseil, petit, nous allons y aller." (p. 122).

Après avoir ordonné la mort, il attend la sienne : "Créon va commencer à attendre la mort" (p. 123). Pour lui, tout est absurde...

Hémon :

Fils de Créon, fiancé d'Antigone.Jeune prince vigoureux.

Il refuse de devenir un homme comme son père : "Regarde-moi, c'est cela devenir un homme, voir le visage de son père en face, un jour." (p. 105), il veut rester enfant. Il pense que son père peut tout faire : "Tu es le maître" (p. 102), "Tu es encore puissant, toi, comme lorsque j'était petit.", "Je suis trop seul et le monde est trop nu si je ne peux plus t'admirer." (p. 104).

Lors de la mort d'Antigone qu'il ne supporte pas, "Hémon [...] se plonge l'épée dans le ventre et il s'étend contre Antigone" (p. 119).

Ismène :

Soeur d'Antigone.

Belle jeune fille charmante et coquette aux yeux d'Antigone, elle aime aller au bal : "Cela me rassure ce matin, que tu sois belle.", "et je t'ai coupé tes cheveux, tes beaux cheveux...", "toutes ces belles mèches lisses et bien ordonnées autour de la tête !" (p. 22), "Ismène est rose et dorée comme un fruit." (p. 41).

Elle n'est pas courageuse et a peur de mourir : "Moi, tu sais, je ne suis pas très courageuse" (p. 27), "Et souffrir ? Il faudra souffrir, sentir que la douleur monte, qu'elle est arrivée au point où l'on ne peut plus la supporter; qu'il faudrait qu'elle s'arrête, mais qu'elle continue pourtant et monte encore, comme une voix aiguë... Oh! je ne peux pas, je ne peux pas...". Elle souhaite raisonner sa soeur : "Essaie de comprendre au moins !" (p. 25).

Pourtant à la fin de la pièce Ismène veut accompagner sa soeur dans la mort : "Antigone, pardon ! Antigone, tu vois, je viens, j'ai du courage. J'irai maintenant avec toi !" (p. 97), "Si vous la faites mourir, il faudra me faire mourir avec elle !" (p. 97).

Biographie de Jean Anouilh

Jean Anouilh est né en 1910 à Bordeaux (France). Son père est tailleur et sa mère musicienne ainsi que professeur de piano, elle joue dans un orchestre se produisant sur des scènes de casino en province. C'est dans les coulisses de ces casinos qu'il découvre les grands auteurs classiques : Molière , Marivaux et Musset.

Jean Anouilh vit à Paris et rentre au collège Chaptal. C'est très tôt qu'il se prend de passion pour le théâtre . En 1928, il assiste émerveillé, au printemps, à la représentation de Siegfried de Jean Giraudoux, l'adolescent de dix-huit ans fut ébloui, subjugué...

En 1929 il devient le secrétaire de Louis Jouvet. Les relations entre les deux hommes sont tendues. Qu'importe, son choix est fait, il vivra pour et par le théâtre.

Sa première pièce, l'Hermine (1932), lui offre un succès d'estime, et il faut attendre 1937 pour qu'il connaisse son premier grand succès avec le Voyageur sans bagages . L'année suivante le succès de sa pièce la Sauvage confirme sa notoriété et met fin à ses difficultés matérielles.

Puis éclate la seconde guerre mondiale. Pendant l'occupation, Jean Anouilh continue d'écrire. Il ne prend position ni pour la collaboration, ni pour la résistance. Ce non-engagement lui sera reproché.

En 1944 est créé Antigone. Cette pièce connaît un immense succès public mais engendre une polémique. Certains reprochent à Anouilh de défendre l'ordre établi en faisant la part belle à Créon . En 1945, il s'engage pour essayer de sauver l'écrivain collaborateur Robert Brasillach de la peine de mort; en vain. Cette exécution le marque profondément.

Il écrira encore plusieurs pièces dans les années soixante-dix, dont certaines lui vaudront le qualificatif "d'auteur de théâtre de distraction". Il n'en reste pas moins qu'il a bâti une oeuvre qui révèle un pessimisme profond.

Anouilh est mort en 1987.

Le Dernier Jours d'un Condamné

Le dernier jour d'un condamné (résumé ) | 19 février 2007





le dernier jour d'un condamné
(résumé)
Dans la prison de Bicêtre,un condamné à mort ( le narrateur) attend le jour de son exécution. Jour après jour, il note ses angoisses, ses espoirs fous et ses pensées.Le narrateur nous rappelle les circonstances de son procès ( chapitres 1/9 ).Puis il nous décrit sa cellule ( chapitre 10/12 ). Il évoque ensuite le départ des forçats au bagne de Toulon ( chap 13/15 ). Il nous rapporte la complainte en argot d'une jeune femme à l'infirmerie ( chapitre 16 ) .Désespéré, il décide alors de s'évader ( chapitre17). on vient lui apprendre que son exécution aura lieu le jour même.( chapitre 18/19 ).
Le narrateur sera transféré ensuite à la concièrgerie ( chap 22) , il y rencontre un autre condamné à mort ( chap 23/24). Son séjour en prison devient de plus en plus suffocant .il sombre dans les hallucinations et les cauchemars .Il se demande commenet on meurt sous la guillotine. ( chap 27). Il rçoit après la visite d'un prêtre qu'il trouve placide et sans compassion devant son état. ( chap30)
La visite de sa petite fille Marie sera évoquée au chapitre 43. Elle ne le reconnaitra pas, ce qui l'attriste profondément.
Puis vient l'ultime ligne droite avant la mort; son dernier jour de condamné. Sur son passage de la conciergerie à la place de Grève où se dresse l'échaffaud, la foule rit et applaudit: le condamné était donné en spectacles à cette foule qu'il n 'a jamais aimé d'ailleurs. Devant le spectre de la mort, le narrateur tremble et implore la pitié mais il sait déja que son sort est scellé. Le bourreau accomplit alors sa tâche pour décapiter le condamné
Bref, l'oeuvre peut être divisée en trois parties relatives à trois lieux différents: Bicêtre, la conciiergerie et l'hôtel de ville:
-Bicêtre : le procès, le ferrage des forçats et la chanson.
-La Conciergerie : le voyage vers Paris, la rencontre avec un autre condamné à mort puis avec le geôlier qui lui demande les numéros pour jouer à la loterie.
-L'Hôtel de Ville : le voyage à Paris, la toilette du condamné et le voyage vers la Place de Grève où est installé l'échafaud

RESUME DU ROMAN : LE DERNIER JOUR D'UN CONDAMNE
(Chapitre par chapitre)

CHAPITRE1
Depuis cinq semaines, un jeune prisonnier vit constamment avec l'idée de la mort. Il est doublement enfermé. Physiquement, il est captif dans une cellule à Bicêtre. Moralement, il est prisonnier d'une seule idée : condamné à mort. Il se trouve dans l'impossibilité de penser à autre chose.
CHAPITRE2
De sa cellule, le narrateur se souvient de son procès et de sa condamnation à mort. Il relate les circonstances de son procès et sa réaction au verdict fatal.
CHAPITRE3
Le condamné semble accepter ce verdict. Il ne regrette pas trop de choses dan,s cette vie où tous les hommes sont des condamnés en sursis. Peu importe ce qui lui arrive.
CHAPITRE4
Le condamné est transféré à Bicêtre. Il décrit brièvement cette hideuse prison.
CHAPITRE5
Le narrateur nous parle de son arrivée à la prison. Il a réussi à améliorer ses conditions de prisonnier grâce à sa docilité et à quelques mots de latin. Il nous parle ensuite de l'argot pratiqué en prison.
CHAPITRE6
Dans un monologue intérieur, le prisonnier nous dévoile sa décision de se mettre à écrire. D'abord, pour lui-même pour se distraire et oublier ses angoisses. Ensuite pour ceux qui jugent pour que leurs mains soient moins légères quand il s'agit de condamner quelqu'un à mort. C'est sa contribution à lui pour abolir la peine capitale.
CHAPITRE7
Le narrateur se demande quel intérêt peut-il tirer en sauvant d'autre têtes alors qu'il ne peut sauver la sienne.
CHAPITRE8
Le jeune condamné compte le temps qui lui reste à vivre. Six semaines dont il a déjà passé cinq ou même six. Il ne lui reste presque rien.
CHAPITRE9
Notre prisonnier vient de faire son testament. Il pense aux personnes qu'il laisse derrière lui : sa mère, se femme et sa petite fille. C'est pour cette dernière qu'il s'inquiète le plus
.
CHAPITRE10
Le condamné nous décrit son cachot qui n'a même pas de fenêtres. Il décrit aussi le long corridor longé par des cachots réservés aux forçats alors que les trois premiers cabanons sont réservés aux condamné à la peine capitale.
CHAPITRE11
Pour passer sa longue nuit, il se lève pour nous décrire les murs de sa cellule pleins d'inscriptions, traces laissées par d'autres prisonniers. L'image de l'échafaud crayonnée sur le mur le perturbe.
CHAPITRE12
Le prisonnier reprend sa lecture des inscriptions murales. Il découvre les noms de criminels qui ont déjà séjourné dans cette triste cellule.
CHAPITRE13
Le narrateur- personnage se rappelle d'un événement particulier qui a eu lieu il y a quelques jours dans le cour de la prison : le départ des forçats au bagne de Toulon. Il nous rapporte cet événement comme un vrai spectacle en trois actes : la visite médicale, le visite des geôliers et le ferrage. Il nous parle du traitement inhumain réservé à ces condamnés. A la fin du spectacle, il tombe évanoui.
CHAPITRE14
Quand il revient à lui, il se trouve dans l'infirmerie. D'une fenêtre , il peut observer les forçats partir tristement sous la pluie au bagne de Toulon. Il préfère plutôt la mort que les travaux forcés.
CHAPITRE15
Le prisonnier est dans sa cellule. Il avait senti un peu de liberté dans l'infirmerie mais voilà qu'il est repris par l'idée de la mort qu'il pense à s'évader.
CHAPITRE16
Le narrateur se rappelle de ces quelques heures de liberté à l'infirmerie. Il se souvient de cette jeune fille qu'il a entendu chanter de sa vois pure, veloutée une chanson en argot.
CHAPITRE17
Il pense encore à s'évader. Il s'imagine déjà en dehors de la prison dans le port pour s'embarquer vers l'Angleterre mais voilà qu'un gendarme vient demander son passeport : le rêve est brisé
CHAPITRE18
Il est six heures du matin. Le guichetier entre dans le cachot. Il demande à notre condamné ce qu'il désire à manger.
CHAPITRE19
Le directeur de la prison vient en personne voir le condamné. Il se montre doux et gentil. Le jeune comprend que son heure est arrivée.
CHAPITRE20
Le narrateur pense à son geôlier, à la prison qu'il trouve partout autour de lui, dans les murs, dans les guichetiers...
CHAPITRE21
Le condamné reçoit deux visites. D'abord celle du prêtre et puis celle de l'huissier. Ce dernier vient lui annoncer que le pourvoi est rejeté et que son exécution aura lieu le jour même place de Grève. Il reviendra le chercher dans une heure.
CHAPITRE22
Le prisonnier est transféré à la Conciergerie. Il nous conte le voyage et sa discussion avec le prêtre et l'huissier pendant le trajet. Il se montre peu bavard et parait plutôt pensif. A huit heures trente, la carriole est déjà devant la Cour.
CHAPITRE23
L'huissier remet le condamné aux mains du directeur. Dans un cabinet voisin, il fait une rencontre curieuse avec un le condamné à mort qui séjournera dans la même cellule à Bicêtre. Ce dernier, fils d'un ancien condamné à mort lui raconte son histoire et s'empare de sa redingote .

CHAPITRE24
Le narrateur est enragé parce que l'autre condamné lui a pris sa redingote.
CHAPITRE25
Le condamné est transféré dans une autre cellule. On lui rapporte, sur sa demande une chaise, une table, ce qu'il faut pour écrire et un lit.
CHAPITRE26
Il est dix heures. Le condamné plaint sa petite fille qui restera sans père. Elle sera peut être repoussée, haie à cause de lui.

CHAPITRE27
Le narrateur se demande comment on pouvait mourir sur l'échafaud.
CHAPITRE28
Il se rappelle avoir déjà vu une fois monter une guillotine sur la place de Grève.
CHAPITRE29
Le jeune détenu pense à cette grâce qui ne vient toujours pas. Il estime maintenant que les galères seraient meilleure solution en attendant qu'un jour la grâce arrive.
CHAPITRE30
Le prêtre revient voir le condamné. Celui-ci est loin d'apprécier sa présence. Ce prêtre parle machinalement et semble peu touché par la souffrance du prisonnier. Ensuite, et bien que la table soit délicate et bien garnie, il ne peut manger.
CHAPITRE31
Le narrateur est surpris de voir un monsieur prendre les mesures de la cellule. Ironie du sort : la prison va être rénovée dans six mois.
CHAPITRE32
Un autre gendarme vient prendre la relève. Il est un peu brusque. Il demande au prisonnier de venir chez lui après son exécution pour lui révéler les trois bon numéros gagnants à la loterie . Le condamné veut profiter de cette demande bizarre : il lui propose de changer ses vêtements avec lui. Le gendarme refuse ; il a compris que le prisonnier veut s'évader.
CHAPITRE33
Pour oublier son présent, le narrateur passe en revue ses souvenirs d'enfance et de jeunesse.Il s'arrête longuement sur le souvenir de Pepa, cette jeune andalouse dont il était amoureux et avec qui il a passé une belle soirée d'été.
CHAPITRE34
Au milieu de ses souvenirs de jeunesse, le condamné pense à son crime. Entre son passé et son présent, il y a une rivière de sang : le sang de l'autre ( sa victime) et le sien( le coupable)
CHAPITRE35
Le narrateur pense à toutes ces personnes qui continuent toujours à mener leur vie le plus normalement au monde.
CHAPITRE36
Il se rappelle ensuite du jour où il est allé voir la grande cloche (le bourdon) de Notre-Dame (cathédrale à Paris)
CHAPITRE37
Le narrateur décrit brièvement l'hôtel de ville.
CHAPITRE38
Il est une heure le quart. Le condamné éprouve une violente douleur. Il a mal partout. Il lui reste deux heures quarante cinq à vivre.
CHAPITRE39
On dit que sous la guillotine, on ne souffre pas, que cela passe vite. Le narrateur se demande comment on peut savoir une telle chose puisque aucun condamné déjà exécuté ne peut l'affirmer.
CHAPITRE40
Le jeune détenu pense au roi. C'est de lui que viendrait la grâce tant attendue. Sa vie dépend d'une signature. Il espère toujours.
CHAPITRE41
Le condamné se met dans la tête l'idée qu'il va bientôt mourir. Il demande un prêtre pour se confesser, un crucifix à baiser
CHAPITRE42
Il se laisse dormir un moment. C'est son dernier sommeil. Il fait un cauchemar et se réveille frémissant, baigné d'une sueur froide.
CHAPITRE43
La petite Marie vient rendre visite à son père. Ce dernier est choqué devant la fraîche et la belle petite fille qui ne le reconnaît pas. Elle croit que son père est mort. Le jeune condamné perd tout espoir.
CHAPITRE44
Le détenu a une heure devant lui pour s'habituer à la mort. La visite de sa fille l'a poussé dans le désespoir.
CHAPITRE45
Il pense au peuple qui viendra assister au « spectacle » de son exécution. Il se dit que parmi ce public enthousiaste, il y a des têtes qui le suivront , sans le savoir, dans sa fatale destination.
CHAPITRE46
La petite Marie vient de partir. Le père se demande s'il a le temps de lui écrire quelques pages. Il cherche à se justifiez devant les yeux de sa fille.
CHAPITRE47
Ce chapitre comporte une note de l'éditeur ; les feuillets qui se rattachent à celui-ci sont perdus ou peut être que le condamné n'a pas eu le temps de les écrire
CHAPITRE48
Le condamné est dans une chambre de l'hôtel de ville. A trois heures, on vient l'avertir qu'il était temps. Le bourreau et ses deux valets, lui coupent les cheveux et le collet avant de lier ses mains. Le convoi se dirige ensuite vers la place de Grève devant une foule de curieux qui attendent l'exécution.
CHAPITRE49
Le condamné demande sa grâce à cette personne qu'il croyait juge, commissaire ou magistrat. Il demande, par pitié, qu'on lui donne cinq minutes pour attendre la grâce. Mais le juge et le bourreau sortent de la cellule. Il reste seul avec le gendarme. Il espère encore mais voilà qu'on vient le chercher...